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 Le flambart "Barr Awel" est une réplique des sardiniers de Locquémeau, construit en 1992 par les charpentiers de marine Yann Rolland et Mescam, sur des plans proches du bateau "Marie" de Théophile Le Baillier, avec les conseils de Louis et de Pierre Bonny, anciens marins-pêcheurs de Locquémeau. Il navigue aujourd'hui en plaisance dans un cadre associatif et représente l'unique témoignage des bateaux de pêche à la sardine de Locquémeau, avec son gréement caractéristique. Son utilisation ethno-pédagogique, bateau remis en situation de pêche, avec son armement, permettrait de mieux comprendre l'utilisation de son gréement et d'évaluer ses qualités nautiques.
Trois générations de la famille Rolland ont travaillé à la construction du flambart : le grand-père qui fut contre-maître au chantier Collet de Locquémeau et qui s'installa par la suite à Primel. Il a construit des flamabarts dont "La Jeanne d'Arc" de Yves Rumeur, "L'Espérance" de Pierre Cojean, "Le Mimosa" de Pierre Le Lann.
Auteur(s) : Rolland Yann (charpentier)
Datation(s) principale(s) : 4e quart 20e siècle
Date(s) : 1992
Description
Bateau creux, construit en chêne pour les membrures et en pin pour les bordées. Les membrures 50 x 60 cm sont espacées de 28 cm. On peut compter 17 virures. La serre-gouttière qui repose sur la serre bauquière est assez fine de section. Le tableau arrière un peu incliné est mesure 180 x 94 cm ; le gouvernail très échancré laisse passer l'arbre d'hélice du moteur. La rablure est droite, perpendiculaire à la quille.
La coque mesure 6, 60 m de longueur pour une largeur de 2, 40 m et un tirant d'eau de 1, 60 m.L'aménagement intérieur comporte trois bancs et un petit tollen arrière. Deux mâts non haubanés sont gréés en flambart avec une misaine et un taillevent bômé qui déborde largement le couronnement.
Catégorie(s) technique(s) : charpenterie
Structure et typologie : non ponté
Matériau(x) et technique(s) : bois
Dimensions : l = 660 ; la = 240
Etat de l'oeuvre : en état de naviguer
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Un Flambart ou Dragou (ou flambard) est un petit bateau de pêche originaire de Normandie, aussi utilisé en Bretagne. Il porte deux mâts avec voile au tiers, ainsi que foc, misaine et hunier ; la bôme de taillevent déborde largement à l'arrière. Son arrière à tableau lui vaut le surnom de « cul-carré ». Il donne l'impression d'une goélette miniature.
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