Le flambart (ou flambard) est un petit bateau de pêche originaire de Normandie, aussi utilisé en Bretagne.
Il porte deux mâts avec voile au tiers, ainsi que foc, misaine et hunier ; la bôme de taillevent déborde largement à l'arrière.
Son arrière à tableau lui vaut le surnom de « cul-carré ».
Il donne l'impression d'une goélette miniature.
Puissant, il est utilisé pour diverses activités : pêche à la sardine, dragage des huîtres, transport de goëmon.
Le dragou est un flambart breton, dont le nom vient de sa fonction (le dragage).
Son nom « flambart » a vraisemblablement la même origine que celui du flobart, bateau de pêche des côtes boulonnaises.
Le passage de [o] à [ɑ̃] s'explique sans doute par l'analogie avec le terme bien connu flambart, nom donné par les marins normands au « feu de Saint-Elme ».
En outre, les nasalisations ou inversement les dénasalisations sont communes en dialecte normand.
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Ar Jentilez : L' Ar Jentilez est une réplique d'un flambart du Trégor, du début du XXe siècle.
C'est un voilier associatif de promenade. Son port d'attache actuel est Ploumanac'h dans les Côtes-d'Armor. |
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Barr Awel : Le flambart "Barr Awel" est une réplique des sardiniers de Locquémeau, construit en 1992 par les charpentiers de marine Yann Rolland et Mescam |
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Anne-Mathilde : Flambart du Calvados Anne Mathilde a été construite dans le cadre d’un stage de formation de maître charpentier de marine |
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Marie : Le flambart "Marie" représente l'archétype du flambart sardinier de Locquémeau, construit au chantier Sibiril de Carantec en 1924, pour Théophile Le Ballier, marin-pêcheur de Locquémeau. |
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Le Saint-Remi : Sous le nom de Rachel, construit en 1946, ses plans vont être repris et servir à un programme pour construire plusieurs unités en dommage de guerre pour la pratique de la pêche côtière en région Nord Cotentin. |
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