Un trois-mâts goélette peut être également une goélette à hunier. Certains trois-mâts goélettes construits en Pologne portent un gréement particulier : un phare carré au mât de misaine, un gréement à corne sur le grand mât et une voile bermudienne au mât d'artimon.
La même disposition — premier mât avec un gréement carré, autres mâts avec un gréement aurique — se retrouvent sur les quatre-mâts goélettes, cinq-mâts goélettes et six-mâts goélettes qui ont en commun d'avoir le premier mât différemment gréé des autres.
Lorsqu'il n'existe que deux mâts on parle de brick-goélette.
Ces types de gréement sont apparus dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Ils ont été souvent utilisés pour les terre-neuvas car ils nécessitent un équipage moins nombreux que les autres trois-mâts, ou plus (pour les réductions de voilure, la montée dans les mâts est réduite au seul mât de misaine).
De nos jours, on peut généralement voir ces navires lors des réunions de gréements traditionnels.
En état de naviguer
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Le Bel Espoir II est une goélette à trois mâts et hunier à coque bois, qui a été acheté en 1968 par l'association Amis de Jeudi-Dimanche (AJD) |
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Le Shabab Oman (1971) goélette à trois mâts à huniers, à coque bois, transformée en trois-mâts goélette. |
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Le Pelican of London (1948) (ou TS Pelican of London) est un trois-mâts, navire-école britannique basé au port de Weymouth. |
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Le Gulden Leeuw (1937), ex Dana goélette à hunier à trois-mâts construite en 1937 pour le ministère danois de l'agriculture et de la pêche. |
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Le Mare Frisium (1916) une goélette à trois mâts et huniers qui appartient désormais à The Tallship Company des Pays-Bas. |
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