Un trois-mâts goélette ou gréement en barquentin (ne pas confondre avec une goélette à trois mâts) est un navire à voiles comportant trois mâts, dont le mât situé à l'avant (le mât de misaine) est gréé en voiles carrées, tandis que les deux autres mâts (grand mât et mât d'artimon) ont des mâts de flèche et portent des voiles à cornes et des voiles de flèche (gréement aurique). Des voiles d'étai sont hissées entre les mâts. Elle peut être également une goélette à hunier. Certains trois-mâts goélettes construits en Pologne portent un gréement particulier : un phare carré au mât de misaine, un gréement à corne sur le grand mât et une voile bermudienne au mât d'artimon.
La même disposition — premier mât avec un gréement carré, autres mâts avec un gréement aurique — se retrouvent sur les quatre-mâts goélettes, cinq-mâts goélettes et six-mâts goélettes qui ont en commun d'avoir le premier mât différemment gréé des autres.
Lorsqu'il n'existe que deux mâts on parle de brick-goélette.
Ces types de gréement sont apparus dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Ils ont été souvent utilisés pour les terre-neuvas car ils nécessitent un équipage moins nombreux que les autres trois-mâts, ou plus (pour les réductions de voilure, la montée dans les mâts est réduite au seul mât de misaine).
De nos jours, on peut généralement voir ces navires lors des réunions de gréements traditionnels.
En état de naviguer
|
L’Alma Doepel est un trois-mâts goélette australien. Il est le plus ancien du monde de sa catégorie à pouvoir encore naviguer. basé à Hobart en Tasmanie. |
|
L'Atlantis est un trois-mâts goélette appartenant à la compagnie The Tallship Company des Pays-Bas. basé à Harlingen |
|
Le Bel Espoir II est une goélette à trois mâts et hunier à coque bois, qui a été acheté en 1968 par l'association Amis de Jeudi-Dimanche (AJD) |
|
Le Marité est un trois-mâts goélette. Il a été construit en 1921 à Fécamp, c'est aujourd'hui le dernier terre-neuvier français en état de navigation. Il est actuellement à Granville. |
|
Le Thalassa est un trois-mâts goélette qui a subi une importante rénovation en 1995, après son renflouement, pour devenir un voilier de croisière. |
|
Le Pogoria est un trois-mâts goélette polonais construit en 1980 au chantier naval de Gdansk, sur les plans de l'architecte naval Zygmunt Choreń. |
|
Le Mercator est le cinquième navire-école de la marine marchande belge qui commence sa carrière de navire école en 1932 pour la finir en 1961. |
|
Le Kaliakra est un trois-mâts goélette, construit en 1984 au chantier naval de Gdansk, d'après les plans du concepteur technique polonais Zygmunt Choreń. |
|
L’Iskra II est un trois-mâts goélette polonais. Il sert comme navire-école aux cadets de l'Académie navale de la marine polonaise. |
|
La Boudeuse (1916 ) est un trois-mâts goélette d'origine hollandaise, aujourd'hui français, basé à Fécamp |
|
Le Shabab Oman (1971) goélette à trois mâts à huniers, à coque bois, transformée en trois-mâts goélette. |
|
Le Mary-Anne (1996) est un trois-mâts goélette allemand de 65,8 m |
|
Le Gulden Leeuw (1937), ex Dana goélette à hunier à trois-mâts construite en 1937 pour le ministère danois de l'agriculture et de la pêche. |
|
Le Palinuro (1934) trois-mâts goélette (ou barkentine en anglais) à coque acier, construit en France dans les Chantiers Dubigeon en 1934. |
|
Le Dewaruci est un trois-mâts goélette à coque acier construit à Hambourg. Navire-école de la Marine indonésienne. |
|
Le Mare Frisium (1916) une goélette à trois mâts et huniers qui appartient désormais à The Tallship Company des Pays-Bas. |
|
Le STS Leeuwin II (1986) un trois-mâts goélette australien construit en 1986. Il est le plus grand voilier australien en navigation actuellement. |
|
Le Jadran (1933) construit en 1931 pour servir de navire-école à la marine du Royaume de Yougoslavie. Actuellement la propriété de la marine du Monténégro. |
|
Le Pelican of London (1948) (ou TS Pelican of London) est un trois-mâts, navire-école britannique basé au port de Weymouth. |
|
L’Antigua (1956) est un trois-mâts goélette hollandais de 48 m (voilure : 750 m2) appartenant à l'entreprise The Tallship Company des Pays-Bas.
|
|
Le Concordia (1992) trois-mâts goélette, à coque acier, appartenant au West Island College Canada. Il a été spécialement construit en 1992 pour concourir en Class-Afloat. |
|
Le Royal Helena (2009) est un trois-mâts goélette bulgare de 44,6 m, gréement barquentine (voilure : 1 000 m2).
|
|
|
|
|
Le Spirit of New Zealand (1986) est un trois-mâts goélette néo-zélandais de 45,20 m
La Licorne Le Frya (1907) est un trois-mâts goélette franco-anglais, d'origine danoise.
Le Peace (1962), ex-SWI 180 Goplo, construit à Gdansk est transformé en trois-mâts goélette après une carrière de chalutier scientifique. Il navigue sous pavillon de Saint-Vincent-et-les-Grenadines au départ de Kingstown.
Le Peacemaker (1989) est un trois-mâts goélette américain de 45,70 m
Le Tole Mour (1988) est un trois-mâts goélette américain de 48 m
Le Thor Heyerdahl (1930), est un trois-mâts goélette allemand de 49,80 m, restauré dans les années 1980
Le Pogoria (1980) est un trois-mâts goélette polonais de 47 m. Il a trois sisters-ships : l’Iskra II, trois-mâts goélette de la Marine polonaise ; l’Oceania, voilier de recherche océanographique mis sur cale et appartenant à la ville de Gdynia ; et le Kaliakra, trois-mâts goélette noir de la Marine bulgare.
Bateaux musées
Le Gazela of Philadelpia (1883), ex-Gazela Primeiro, est un trois-mâts goélette en pin qui servira de morutier portugais avant de devenir à Philadelphie un musée consacré à l'évolution des technologie maritimes3.
Le Regina Maris (1908), est un trois-mâts goélette converti en attraction à Long Island.
Le Mercator (1931), ancien navire-école belge, se visite dans le port d'Ostende mais fait encore du cabotage.
Trois-mâts goélettes disparus
L’Antoinette, construit en 1902 par les chantiers de construction navale de Nantes (longueur 59,79 m)
Le Flying Cloud (1935) était un trois-mâts goélette de 48,98 m basé dans les Îles Vierges britanniques. Le voilier était initialement gréé en goélette à trois-mâts à sa sortie des chantiers Dubigeon, sous le nom, à l'époque, d’Oiseau des îles. Détruit en 2009.
|